24/11/2018
Bientôt Noël
Offrir un livre, ça fait toujours plaisir. Si l'un des miens vous intéresse, voici ce qu'en pensent ceux qui les ont déjà lus.
Vous trouverez celle-ci sur le blog de la licorne à lunettes.
Dans la famille « jeunes enquêtrices », je voudrai… Léa ! Bonne pioche ! Après Mirette, Agatha, Anouk, Scarlett, au tour de Léa. Ok j’avoue un gros petit faible pour ce type d’aventures.
Le principe narratif de ce roman pour jeunes lecteurs : se glisser dans la peau de Léa, rentrant en CM2, qui avec ses deux amis, Brayton et Maxime, se lance à la poursuite de cambrioleurs, bien décidés à démasquer les coupables. Pas toujours évident quand on est fille de gendarme et que l’on est souvent livrée à soi-même. Heureusement, pour faciliter la progression de l’enquête, Léa note ses impressions dans un carnet confidentiel (strictement interdit aux parents).
Confrontée aux rumeurs du quartier contre les gens du voyage et le qu’en dira-t-on qui les associe aux cambriolages, Léa persiste à voir plus loin que les a-priori, bien convaincue qu’il faut passer outre ces clichés pour percer le vrai mystère. Son goût pour la justice et faire éclater la vérité l’anime à chaque minute, l’entraînant parfois dans des situations périlleuses. Heureusement qu’elle peut compter sur l’aide de ses 2 acolytes, déterminés eux aussi à faire la lumière sur ce mystère.
Brusquement, des flashs de lumière bleutée illuminent la boutique. Gyrophares allumés, des voitures de gendarmerie viennent de s’immobiliser dans des crissements de pneus et la porte du magasin s’ouvre à la volée.
– Ne bougez pas ! ordonne une voix autoritaire que j’identifie instantanément.
Un roman dès 8 ans au vocabulaire et à l’intrigue adaptés à cet âge. Beaucoup de rythme, du suspens et quelques remarquables rebondissements.
Petit plus, le découpage en chapitres courts où des pauses sont aménagées pour le lecteur afin de récapituler les indices recueillis, explorer les différentes pistes et suspects, noter ses observations, pour à la fin, résoudre quasiment seul l’enquête, ou presque… avec l’aide de Léa et de ses amis, bien sûr !
Cette critique se trouve sur le blog Une faim de loup à roulettes.
Avec la collection Heure noire de Rageot, il y avait la lecture frisson avec le Mortimer Mort de Peur de Agnès Laroche, mais il y a aussi sous le même chapeau l'instant policier avec l'héroïne de Christophe Miraucourt dans "Enquête avec Léa".
Barbe Bleue est un individu qui ne laisse pas indifférent. SDF, le visage rongé par une pilosité épaisse, il peut soit inquiéter soit attirer l’empathie des gens. Léa et Maxime se rangent dans la seconde catégorie de personnes. C’est en se rendant à la cabane qu’il occupe que les deux jeunes gens se rendent compte que Barbe Bleue a disparu. A-t-il fui ? Lui veut-on du mal ? Une nouvelle occasion pour notre duo de limiers de mener l’enquête. Ce troisième opus d’Enquête avec Léa séduit immédiatement. Ecriture alerte, chapitres courts et enlevés, personnages attachants, et une intrigue très bien troussée. Christophe Miraucourt, dont on avait déjà beaucoup apprécié Ce que je n’aurais pas dû voir, Surgi du passé, Crime Tattoo et La Signature du tueur dispose de l’expérience en littérature policière pour la jeunesse et use avec habileté de sa plume pour tisser une intrigue solide. Les rebondissements sont nombreux, et toujours intelligents et crédibles. L’une des particularités de cette série est également d’enchâsser des observations et autres notes de Léa qui viennent rompre le cours que l’on retrouve traditionnellement dans les romans, ce qui a pour effet non pas d’en casser le rythme, mais au contraire de permettre des instants de repos et de réflexion, même si ces pages ne constituent pas des énigmes insurmontables ni des moments indispensables. Une histoire alerte et enthousiasmante, qui confirme tout autant le talent narratif de Christophe Miraucourt que la qualité de cette série.
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29/10/2018
Enquête avec Léa - Le mystère de Barbe Bleue
Une très belle critique sur le site de polars pourpres
Barbe Bleue est un individu qui ne laisse pas indifférent. SDF, le visage rongé par une pilosité épaisse, il peut soit inquiéter soit attirer l’empathie des gens. Léa et Maxime se rangent dans la seconde catégorie de personnes. C’est en se rendant à la cabane qu’il occupe que les deux jeunes gens se rendent compte que Barbe Bleue a disparu. A-t-il fui ? Lui veut-on du mal ? Une nouvelle occasion pour notre duo de limiers de mener l’enquête.
Ce troisième opus d’Enquête avec Léa séduit immédiatement. Ecriture alerte, chapitres courts et enlevés, personnages attachants, et une intrigue très bien troussée. Christophe Miraucourt, dont on avait déjà beaucoup apprécié Ce que je n’aurais pas dû voir, Surgi du passé, Crime Tattoo et La Signature du tueur dispose de l’expérience en littérature policière pour la jeunesse et use avec habileté de sa plume pour tisser une intrigue solide. Les rebondissements sont nombreux, et toujours intelligents et crédibles. L’une des particularités de cette série est également d’enchâsser des observations et autres notes de Léa qui viennent rompre le cours que l’on retrouve traditionnellement dans les romans, ce qui a pour effet non pas d’en casser le rythme, mais au contraire de permettre des instants de repos et de réflexion, même si ces pages ne constituent pas des énigmes insurmontables ni des moments indispensables.
Une histoire alerte et enthousiasmante, qui confirme tout autant le talent narratif de Christophe Miraucourt que la qualité de cette série.
C'est toujours enthousiasmant de lire de bonnes critiques sur ses livres! Et vous, l'avez-vous lu? Ou l'un de ceux cités plus haut?
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09/04/2018
Coups de coeur
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03/02/2018
Fille de pirate
Une très jolie critique de mon histoire, que vous pouvez lire ici, sur le blog de la bibliothèque de Clémentine.
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20/09/2017
Crime tattoo
Une critique sympa, découverte sur le blog Au bordel culturel.
L’entrée de Pauline dans l’atelier de tatouage du père d’Antoine fait basculer la vie du jeune homme. D’abord, il assiste à une tentative de kidnapping. Ensuite, alors qu’Antoine essaye de mémoriser la plaque minéralogique de la camionnette, l’atelier de son père explose. L’adolescent pense avoir assisté à l’enlèvement de la jeune femme, pourtant il découvre bientôt qu’elle tente de le sauver. Le sauver de quoi ? Antoine ne le sait pas et ne comprend pas pourquoi des inconnus sont à sa recherche…
A seize ans, Antoine est un adolescent quelconque qui vit à Paris. Pourtant, sa rencontre avec Pauline, jeune femme tatouée, fait basculer son quotidien. Après l’explosion de l’atelier de son père, Antoine est orphelin et découvre qu’une menace invisible plane sur lui. Quel est le lien entre l’explosion et son père ? Pourquoi semble-t-on lui vouloir du mal ? Qui est Pauline ? Que cache-t-elle ? Est-elle vraiment innocente ? Antoine cherche des réponses. Pour en trouver, il n’hésite pas à fuir Paris pour se rendre à Bonifacio. Cependant, son chemin est semé d’embûche, et, au fil des – mauvaises – rencontres, il ne cesse de perdre Pauline.
Crime Tattoo est un bon polar à découvrir dès 12 ans !
à lire ici
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31/08/2017
La signature du tueur
Une critique sympa proposée par Frédérique Letilleul ici
Auteur de romans policiers à succès, Arthur est invité à la célèbre foire du Livre de Brive-la-Gaillarde pour rencontrer ses lecteurs.
Il y retrouve son meilleur ami Thomas, cloué dans un fauteuil roulant depuis qu’il a été victime d’un chauffard, et fait la connaissance de la jeune bénévole Anne.
Arthur alterne les séances de signatures et les discussions avec d’autres écrivains, dont le fameux Peter Wells.
Mais Thomas est agressé puis cambriolé.
Qui lui en veut à ce point ? s’inquiète Arthur.
Et pour quelles raisons ?
La signature du tueur propose une écriture fluide, à la fois rapide et précise avec une enquête palpitante : complexe et facile à suivre, pleine d’humour, de suspense et de rebondissements inattendus : impossible de deviner qui est le coupable avant les derniers chapitres.
Un clin d'oeil parfaitement drôle et réussi sur l'ambiance des salons du livre, des ressorts en autofocus qui permettent de faire des liens avec le roman l'écrivain mystère.
Une lecture parfaite pour connaître tous les plaisirs et les ressorts du roman policier.
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28/08/2017
Crime tattoo
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01/07/2017
Incendies en série
Une chouette critique ici: une faim de loup
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14/05/2017
Le meilleur des mondes
Ca fait du bien de relire ses classiques. J'avais lu ce roman il y a au moins trente ans et j'ai redécouvert avec plaisir tout ce que j'avais oublié. La description de la civilisation y est puissante et certains passages, comme la discussion entre le grand administrateur et le Sauvage, particulièrement cyniques.
A consommer sans modération... comme le soma?
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03/05/2017
Nuit
J'ai adoré les livres précédents de Bernard Minier. Glacé, Le cercle, N'éteins pas la lumière, Une putain d'histoire.
Du coup, quelle déception fut ma lecture de ce nouvel épisode de son commissaire fétiche, Servaz. L'intrigue est tarabiscotée ( quand on a fini, on se dit tout ça pour ça. C'est tellement compliqué que ça a du mal à passer.)
Bernard Minier jalonne également son roman de tout un tas de statistiques dont le lecteur n'a que faire (si ça m'intéresse, j'irai sur Wikipédia). Ainsi, page29, 34% des meurtriers ne sont pas au chômage, 89 % sont des hommes et 46 % sont sous l'influence de l'alcool au moment des faits. Page 89, Toulouse accueille 19000 nouveaux habitants chaque année, elle possède 95789 étudiants, 12000 chercheurs etc. Et c'est comme ça tout au long de l'enquête.
Certains passages du livre font penser à du remplissage, comme celui où Servaz retourne sur les lieux où se trouvait l'institut de Glacé. Ca n'apporte rien et c'est le cas d'autres moments. Pareil pour les deux trois scènes de sexe qui sont décrites. Elles ne sont pas vraiment nécessaires.
La trame elle-même est différente des autres tomes, où le roman se focalisait sur l'enquête, d'une façon un peu linéaire. Ici, on découvre et on suit des personnages dont on ne sait pas vraiment quel sera leur rôle et pour ma part, ça a nui au suspense.
Mon conseil, si vous ne l'avez pas encore acheté: attendez la version poche ou empruntez-le en bibliothèque.
Mon espoir: que le prochain "Minier" sera à la hauteur du 1er tome.
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