27/01/2020
Maxence et les fantômes
Une belle critique d'El Marco sur le site de polars pourpres!
Maxence appartient à une famille assez étrange. Sa mère se prétend médium et affirme que dans son sang coule la possibilité de dialoguer avec les esprits des défunts. Son fils Maxence ne semble pas avoir bénéficié de ce talent… jusqu’à ce qu’une dénommé Marie, décédée en 1956, lui apparaisse pour lui signaler que l’on va bientôt voler un violon, et pas des moindres : un stradivarius. Avec l’aide de ses deux amis, Andrew et Serena, le voilà lancé sur la piste des futurs voleurs.
Ce premier tome d’une série consacrée à Maxence et les fantômes constitue un très bon début. Le style de Christophe Miraucourt, à qui l’on doit déjà de nombreux et réussis ouvrages pour la jeunesse, est très agréable et prenant. Les personnages sont bien croqués, même avec concision, et l’on se régale de voir Maxence, Andrew et Serena aux prises avec deux voleurs au physique patibulaire et aux intentions criminelles. Marie, en fantôme déluré et facétieux, est également un point positif du livre. Si l’auteur aligne quelques clichés (les châteaux écossais qui ne peuvent être que hantés de spectres, ou les apparitions de la revenante), il faut plutôt voir ces poncifs comme des éléments attendus de la part du lectorat avec que cela fasse écho à leurs propres représentations de ces phénomènes paranormaux. Dans le même temps, Christophe Miraucourt ménage quelques rebondissements habiles (notamment sur la fin, avec la survenue inattendue d’un complice pour les deux malfrats), ou encore des touches d’humour et d’originalité, comme le fait que le père de Maxence, expert en domotique, orchestre les soi-disant séances de spiritisme de son épouse, pour lui permettre de continuer à croire qu’elle dispose d’un don.
Un polar dynamique et enjoué, sachant tout autant jouer sur les codes de l’univers des fantômes que se jouer d’eux. Une nouvelle réussite littéraire à porter au crédit, déjà fourni, de Christophe Miraucourt.
Sur le site de rallye-lecture, vous trouverez un questionnaire en ligne pour les élèves. C'est ici
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03/11/2019
La signature du tueur
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27/10/2019
Roudoudou le chat aux crottes d'or
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Esprit es-tu là?
ESPRIT ES-TU LÀ ? Série "Maxence et les fantômes"
De Christophe MIRAUCOURT
Éditions Rageot - Collection (Heure noire) - 7,60 €
Maxence n’est pas comme sa mère qui croit aux fantômes et parle avec les esprits. Un jour, pendant son cours d’escrime, apparait Marie. C’est un fantôme qu’il est le seul à voir et elle va lui confier une mission.
Une enquête bien écrite et agréable à lire. Maxence découvre son don et ses deux amis mènent l’enquête avec lui, aidés par Marie le fantôme. On y croirait presque ! On y aborde aussi le problème du harcèlement et du racket au collège.
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13/10/2019
Crime tattoo
Voici une critique, trouvée sur le blog de docbird
Crime tattoo » de Christophe Miraucourt, éditions Rageot, collection Heure noire
Résumé : Antoine voit un jour entrer une jeune gothique dans l’atelier de tatouage de son père, mais elle en ressort aussitôt en laissant son smartphone sur place. Antoine sort donc rapidement pour lui rendre, mais elle se fait enlever sous ses yeux par des hommes dans une camionnette, tandis qu’une explosion rend Antoine inconscient…
Mon avis : Un roman haletant qui se lit d’une traite, et où l’action commence dès le premier chapitre.
Antoine voit sa vie basculer le jour où une jeune fille se fait enlever sous ses yeux, tandis qu’une bombe fait exploser l’atelier de tatouage de son père. Antoine survit, malgré ses blessures, et découvre que son père est sûrement mort dans l’explosion.
Un policier l’interroge, et en même temps, la jeune fille gothique réapparaît pour le sauver, car des hommes se sont lancés à sa poursuite !
Le ton est donné dès le début, sans temps mort, et le lecteur va avoir de l’adrénaline dans le sang à la lecture de ce roman policier qui mêle traque, gangs, nouvelles technologies et tatouage !
A lire pour passer un bon moment et frissonner !
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Ma pire journée au collège super chouette
Ce livre est le 3ème de la série des péripéties d'Anaïs, une élève de CM2 qui a pas mal de caractère!
Voici ce qu'en dit Yasmina, professeure de français dans un collège de Vaulx-en-Velin, sur le site de Lire c'est partir:
« Merci pour ce livre qui tombe à pic pour notre défi lecture cm2 / 6ème ! Le thème (une classe de cm2 qui passe une journée au collège) va pouvoir alimenter les discussions entre les écoliers et les collégiens tout au long du projet. »
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12/09/2019
Roudoudou, le chat aux crottes d'or
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Trop belle sorcière
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24/11/2018
Bientôt Noël!
A côté d'un jeu vidéo, un livre aussi peut faire plaisir! Voici une sélection de mes livres pour ados.
Cette critique est parue sur le site de Ricochet.
Arthur est un lycéen déjà célèbre. Il a publié à quinze ans son premier roman policier, il anime le blog du lycée et répète avec ses amis une pièce de théâtre qu’il vient d’écrire et qui sera jouée à la fin de l’année. Arthur est donc un garçon bien occupé, qui écrit le soir dans son grenier, à la lueur d’une bougie.
Ce soir-là justement, alors que le dernier épisode de son « Crime et bâtiment » est bouclé et la bougie consumée, Arthur assiste à une scène effrayante : à la fenêtre du voisin d’en face, il voit une jeune femme hurler tandis que deux mains gantées sont en train de l’étrangler.
Quand la police arrive sur les lieux du crime, l’endroit est vide et net. Le commissaire Mantini, « personnage à mi-chemin entre Maigret pour la pipe et Hercule Poirot pour la moustache », est sceptique. Arthur ne serait-il pas un affabulateur, que sa passion pour le crime sur papier aveugle ? Malgré ses propres doutes, Arthur mène dans l’ombre quelques investigations qui l’entraînent dans un duel à mort avec un tueur particulièrement retors.
Un roman policier bien écrit et bien mené, porté par un personnage adolescent précoce dans ses passions et ses centres d’intérêt, amené à douter de lui par ce qu’il va vivre, non plus dans la fiction mais dans la vraie vie. Ce décalage permanent entre la fiction, très présente dans le récit, et la réalité, est un ressort dramatique fort.
Une critique à lire sur le site de La joie par les livres.
Une deuxième aventure mettant en scène le même héros, Arthur, adolescent et néanmoins auteur publié de romans policiers (Ce que je n'aurais pas dû voir, 2013). Arthur, cette fois, rencontre, via Facebook, Lina, sa demi-sœur plus âgée, dont il ignorait l'existence. Il découvre ainsi que son père a mené autrefois une double vie, avec une double famille, avant de partir vivre en Martinique. Lina débarque en métropole pour rechercher son (leur) père, journaliste, mystérieusement disparu, et demande de l'aide à Arthur. Un duo explosif et une bonne intrigue à laquelle on se laisse prendre volontiers.
Critique à retrouver sur le blog Toute la culture.
"La Signature du Tueur" de Christophe Miraucourt est la troisième enquête d'Arthur. Bienvenue dans le monde de l'édition et des salons du livre. Ce polar n'est pas qu'un roman pour lecteur,c'est aussi un roman pour écrivain et jeune écrivain placé sous l’œil de Stephen King et de Fred Vargas. Le style est simple, efficace, avec une intrigue menée à un bon rythme. Bon polar pour pré-ados qui ont pris goût à l'écriture et qui veulent aller plus loin dans le genre et dans l'exercice du genre. Pour les autres lecteurs c'est une parfaite porte d'entrée dans le roman noir.
Auteur de romans policiers à succès, Arthur est invité à la célèbre foire du Livre de Brive-la-Gaillarde pour rencontrer ses lecteurs. Il y retrouve son meilleur ami Thomas, cloué dans un fauteuil roulant depuis qu’il a été victime d’un chauffard, et fait la connaissance de la jeune bénévole Anne. Arthur alterne les séances de signatures et les discussions avec d’autres écrivains, dont le fameux Peter Wells. Mais Thomas est agressé puis cambriolé. Qui lui en veut à ce point ? s’inquiète Arthur. Et pour quelles raisons ?
Retrouvez cette critique sur le site de la bibliothèque de Modane, dans les coups de cœur du comité de lecture.
Grâce à une inconnue au look gothique, Antoine, 16 ans, échappe in extremis à l’explosion qui ravage l’atelier de tatouage de son père … Peu après, l’inconnue qui se nomme Pauline le sauve de nouveau. Désormais orphelin, il quitte Paris avec elle pour fuir une menace invisible jusqu’à Bonifacio. Au fil des jours, Antoine doute : quels liens entretenaient leurs pères ? Pauline est-elle si innocente qu’elle le prétend ? Autour d’eux, policiers et truands resserrent les mailles du filet…
Un roman policier mené tambour battant. L'enquête est également rapide, l'auteur ne s'embarrasse pas de descriptions trop longues, il va directement à l'essentiel, pour séduire le jeune public. Le rythme d'écriture est vif, les chapitres courts et on les enchaîne sans s'en apercevoir.
Les personnages sont attachants. Antoine est sincère est un peu naïf, mais qui ne le serait pas à 16 ans plongé dans une telle aventure. Pauline est un peu plus mature, mais la vie l'a faite grandir plus vite. La rencontre de ces deux-là fonctionne très bien, ils s'équilibrent. L'alchimie des deux personnages permet à l'enquête d'aboutir et donne de la profondeur à l'histoire. On a même envie de les retrouver pour de nouvelles aventures. Ce livre est parfait pour les ados fans de policiers.
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Bientôt Noël
Offrir un livre, ça fait toujours plaisir. Si l'un des miens vous intéresse, voici ce qu'en pensent ceux qui les ont déjà lus.
Vous trouverez celle-ci sur le blog de la licorne à lunettes.
Dans la famille « jeunes enquêtrices », je voudrai… Léa ! Bonne pioche ! Après Mirette, Agatha, Anouk, Scarlett, au tour de Léa. Ok j’avoue un gros petit faible pour ce type d’aventures.
Le principe narratif de ce roman pour jeunes lecteurs : se glisser dans la peau de Léa, rentrant en CM2, qui avec ses deux amis, Brayton et Maxime, se lance à la poursuite de cambrioleurs, bien décidés à démasquer les coupables. Pas toujours évident quand on est fille de gendarme et que l’on est souvent livrée à soi-même. Heureusement, pour faciliter la progression de l’enquête, Léa note ses impressions dans un carnet confidentiel (strictement interdit aux parents).
Confrontée aux rumeurs du quartier contre les gens du voyage et le qu’en dira-t-on qui les associe aux cambriolages, Léa persiste à voir plus loin que les a-priori, bien convaincue qu’il faut passer outre ces clichés pour percer le vrai mystère. Son goût pour la justice et faire éclater la vérité l’anime à chaque minute, l’entraînant parfois dans des situations périlleuses. Heureusement qu’elle peut compter sur l’aide de ses 2 acolytes, déterminés eux aussi à faire la lumière sur ce mystère.
Brusquement, des flashs de lumière bleutée illuminent la boutique. Gyrophares allumés, des voitures de gendarmerie viennent de s’immobiliser dans des crissements de pneus et la porte du magasin s’ouvre à la volée.
– Ne bougez pas ! ordonne une voix autoritaire que j’identifie instantanément.
Un roman dès 8 ans au vocabulaire et à l’intrigue adaptés à cet âge. Beaucoup de rythme, du suspens et quelques remarquables rebondissements.
Petit plus, le découpage en chapitres courts où des pauses sont aménagées pour le lecteur afin de récapituler les indices recueillis, explorer les différentes pistes et suspects, noter ses observations, pour à la fin, résoudre quasiment seul l’enquête, ou presque… avec l’aide de Léa et de ses amis, bien sûr !
Cette critique se trouve sur le blog Une faim de loup à roulettes.
Avec la collection Heure noire de Rageot, il y avait la lecture frisson avec le Mortimer Mort de Peur de Agnès Laroche, mais il y a aussi sous le même chapeau l'instant policier avec l'héroïne de Christophe Miraucourt dans "Enquête avec Léa".
Barbe Bleue est un individu qui ne laisse pas indifférent. SDF, le visage rongé par une pilosité épaisse, il peut soit inquiéter soit attirer l’empathie des gens. Léa et Maxime se rangent dans la seconde catégorie de personnes. C’est en se rendant à la cabane qu’il occupe que les deux jeunes gens se rendent compte que Barbe Bleue a disparu. A-t-il fui ? Lui veut-on du mal ? Une nouvelle occasion pour notre duo de limiers de mener l’enquête. Ce troisième opus d’Enquête avec Léa séduit immédiatement. Ecriture alerte, chapitres courts et enlevés, personnages attachants, et une intrigue très bien troussée. Christophe Miraucourt, dont on avait déjà beaucoup apprécié Ce que je n’aurais pas dû voir, Surgi du passé, Crime Tattoo et La Signature du tueur dispose de l’expérience en littérature policière pour la jeunesse et use avec habileté de sa plume pour tisser une intrigue solide. Les rebondissements sont nombreux, et toujours intelligents et crédibles. L’une des particularités de cette série est également d’enchâsser des observations et autres notes de Léa qui viennent rompre le cours que l’on retrouve traditionnellement dans les romans, ce qui a pour effet non pas d’en casser le rythme, mais au contraire de permettre des instants de repos et de réflexion, même si ces pages ne constituent pas des énigmes insurmontables ni des moments indispensables. Une histoire alerte et enthousiasmante, qui confirme tout autant le talent narratif de Christophe Miraucourt que la qualité de cette série.
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