Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ce que je n'aurais pas dû voir

articles du 12 avril 2013

Une lecture de
LEO LAMARCHE  

Dans ce roman, sous forme de clin d’oeil à Fenêtre sur cour, le jeune Arthur, 16 ans, est déjà une célébrité : il a publié un roman policier qui a été un vrai succès, le voici promu “le plus jeune écrivain de France” et sa réputation, dans son lycée où il organise des représentations théâtrales et des ateliers d’écriture, est fort enviable. Cependant, loin d’avoir “la grosse tête”, c’est un adolescent réfléchi et plutôt sûr de lui. Jusqu’au jour où, de la soupente qui lui sert de bureau, il assiste, dans la maison d’en face, à ce qui lui semble être un crime : un visage féminin affolé paraît à la fenêtre, des mains enserrent son cou, et… plus rien. Arthur prévient immédiatement la poilice qui se rend sur les lieux et ne trouve rien, pas le moindre indice dans la maison vide.

 

L’adolescent est pourtant certain de ce qu’il a vu, malgré ce qu’en pense son entourage, ce n’est pas le fruit de l’imagination d’un cerveau fertile ou d’un cabotin qui cherche à faire parler de lui ! Comme la police semble classer l’affaire, le jeune intrépide commence sa propre enquête, aidé dans ses recherches par Lilian, un reporter local qui flaire le “scoop” et qui se révèle fort utile, et par sa petite amie Faustine, une jeune fille pleine de ressources. Et l’assassin, de son côté, car il y en a bien un, sait à présent qu’il a eu un témoin… cet homme dangereux va tenter de l’éliminer en se servant contre lui de sa réputation.

Mais que l’on se rassure, le jeune héros finira pas mettre en lumière une vérité qui ne sera pas bonne à entendre pour le coupable et à jeter, dans la foulée, les prémisses d’un second polar, criant de vérité, qui aura peut-être autant de succès que le premier.

Passé le cap de l’hypothèse de départ d’un écrivain de quinze ans, déjà célèbre et reconnu, le lecteur se laisse vite prendre au jeu de l’enquête grâce au style alerte et à la personnalité attachante du jeune héros dont la vie s’avère beaucoup plus compliquée qu’elle ne devrait l’être : gérer les cours, les activités littéraires, les affaires de coeur, l’enquête et les menaces d’un assassin en vadrouille n’est effectivement pas de tout repos ! Le scénario est efficace, les rebondissements nombreux et la réflexion qui sous-tend le récit, sur l’écriture et ses risques, s’avère passionnante !

11mai L INDEPENDANT

 

Un témoin gênant

par El Marco  

 

Arthur est un lycéen à qui tout réussit. Auteur à succès, enfant sans problème, il assiste un soir à l’étranglement d’une inconnue dans une maison voisine de la sienne. Cependant, on ne retrouve aucun corps. Face aux doutes des policiers, saura-t-il prouver sa bonne foi ?

Sur le thème classique du témoin importun, Christophe Miraucourt signe un roman réussi pour la jeunesse. Concis, écrit avec habileté, il se lit vite, et le suspense est très bien mené. Les divers personnages qui peuplent le récit sont crédibles, suffisamment denses pour constituer autant de suspects potentiels, et l’on se laisse très facilement embarquer par cette histoire. Peut-être aurait-il fallu un peu plus de rebondissements, voire une volée de pages supplémentaires pour accroître la tension dramatique, mais les jeunes lecteurs auxquels s’adresse ce livre seront indéniablement comblés.

Réaliste, intelligent et bien bâti, voilà une nouvelle démonstration que la collection « Heure noire » de l’éditeur Rageot est l’une des plus habiles et prenantes dans la littérature policière pour les adolescents.
 
Ce que je n'aurais pas dû voir, de Christophe Miraucourt
Quatrième de couv' : Arthur est lycéen et un jeune écrivain à succès. Un soir, il voit le visage d'une jeune femme apparaître à une fenêtre de la maison d'en face puis des mains enserrer son cou. Quand il appelle la police pour signaler le meurtre et que celle-ci ne trouve ni traces de lutte ni cadavre, le doute s'installe. Est-il un témoin fiable, a-t-il rêvé cette scène avant de l'écrire ou... cherche-t-il à faire parler de lui ?


Mon opinion : Génial ! Encore un livre pour ados (à partir de 12 ans), mais un très bon polar. Je suis sûre que ça plaira à des ados qui aiment ce genre.
Le récit est à la première personne et on se met facilement à la place d'Arthur qui a assisté à une scène horrible. On est plongé dans l'univers du lycéen : sa copine, ses potes un peu lourds (mais vrais !), la représentation de théâtre, les cours ennuyeux...
Et surtout cette histoire qui l'obsède : qui est l'assassin ?
Avec Lilian, un voisin, il va mener l'enquête, en parallèle de son travail d'écriture, de mise en scène de sa pièce de théâtre et de sa relation avec Faustine.
 

L'avis de Ricochet

Arthur est un lycéen déjà célèbre. Il a publié à quinze ans son premier roman policier, il anime le blog du lycée et répète avec ses amis une pièce de théâtre qu’il vient d’écrire et qui sera jouée à la fin de l’année. Arthur est donc un garçon bien occupé, qui écrit le soir dans son grenier, à la lueur d’une bougie.
Ce soir-là justement, alors que le dernier épisode de son « Crime et bâtiment » est bouclé et la bougie consumée, Arthur assiste à une scène effrayante : à la fenêtre du voisin d’en face, il voit une jeune femme hurler tandis que deux mains gantées sont en train de l’étrangler.
Quand la police arrive sur les lieux du crime, l’endroit est vide et net. Le commissaire Mantini, « personnage à mi-chemin entre Maigret pour la pipe et Hercule Poirot pour la moustache », est sceptique. Arthur ne serait-il pas un affabulateur, que sa passion pour le crime sur papier aveugle ? Malgré ses propres doutes, Arthur mène dans l’ombre quelques investigations qui l’entraînent dans un duel à mort avec un tueur particulièrement retors.

Un roman policier bien écrit et bien mené, porté par un personnage adolescent précoce dans ses passions et ses centres d’intérêt, amené à douter de lui par ce qu’il va vivre, non plus dans la fiction mais dans la vraie vie. Ce décalage permanent entre la fiction, très présente dans le récit, et la réalité, est un ressort dramatique fort.


Catherine Gentile
Voir la chronique de Catherine Gentile

 

L'avis de la Joie par les Livres:

Bravo!

Un jeune garçon talentueux a écrit un roman policier et a été publié à quinze ans. Or, il assiste à un meurtre en direct depuis la lucarne du grenier où il a installé son bureau. Mais pas de cadavre, pas de personne portée disparue... Les policiers, ses amis, voire ses proches et sa petite amie, mettent son témoignage en doute, attribuant cela à son imagination fertile. Pourtant, très vite, on va chercher à le tuer... Bien mené et très crédible, ce polar préserve jusqu?au bout son mystère.--

 

 

 

 

Écrit par miroc Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.