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06/10/2015

La malédiction de l'auteur

Elle me poursuit et jusqu'à présent, je n'ai pas réussi à m'en débarrasser. Cette malédiction me poursuit chaque fois que je prends un train pour revenir chez moi, après un salon du livre. Si vous suivez un peu ce blog, vous avez pu lire différents obstacles qui se sont ligués contre moi, à chacun de mes retours:

- obus de la seconde guerre mondiale découvert à proximité des voies, en région parisienne: trafic totalement interrompu dans le secteur toute une journée

- transformateur qui brûle: toutes les lignes côté est de Paris interrompues pendant des heures

- rail "défait" sur une ligne de métro: dernier train pour Coulommiers raté

- travaux sur la ligne de Coulommiers + grève des chauffeurs de car etc.

Le trajet pour revenir d'Avignon n'a pas dérogé à la règle. le train devait être sans arrêt jusqu'à Paris. Mais alors pourquoi s'est-il arrêté à Lyon? Parce qu'il y a eu un soucis sur la voie. Puis le train repart au bout de 10 minutes (rien n'est perdu, donc, puisque j'avais initialement 45 minutes pour effectuer le trajet entre la gare de Lyon et la gare de l'Est alors qu'il n'en faut qu'une vingtaine. J'étais donc large.)

Puis une heure plus tard, on nous annonce que le train est obligé de rouler plus lentement et que nous aurons 25 minutes de retard. Ce qui veut dire que j'ai juste le temps de débouler du train pour tenter de choper le métro.

Ce que je fait. Tel un sprinter, je m'envole sur le quai, je glisse sur les escalators, je me faufile dans les escaliers, je me propulse dans la rame. Rebelote car évidemment j'ai un changement. Mon train est à 16, il est 15, je dois encore grimper un escalier, jeter un coup d'œil furtif sur l'écran qui m'indique mon quai (j'ai déjà mon billet parce qu'en général, je n'ai jamais le temps pour l'acheter au dernier moment), je cours telle une gazelle - ou un gnou, je ne sais pas très bien- j'entends la sonnerie qui retentit au moment où je passe mon billet dans le tourniquet, encore quelques pas et je m'engouffre dans le dernier wagon.

Je m'effondre sur un siège. Les portes se referment. Le train s'ébranle. Je suis liquéfié.

Le pire, c'est que je remets ça le mois prochain pour aller à la foire du livre de Brive la Gaillarde...

Commentaires

Un vrai aventurier !
Ca aurait pu être pire. Tu aurais pu t'engouffrer dans le dernier wagon ... du mauvais train.
Et là, la chute aurait été encore plus spectaculaire :)

Écrit par : Virginie | 07/10/2015

Figure-toi que ça m'est arrivé lors d'un autre retour. Je ne comprenais pas pourquoi j'étais le seul dans mon wagon.
J'ai entendu la sonnerie annonçant le départ imminent et j'ai vu partir...le train d'à côté, qui était celui que j'aurais du prendre...

Écrit par : christophe | 07/10/2015

ah, ah ah, c'est bien étrange en effet...On se croirait dans une fiction ;-)

Écrit par : Joe | 13/10/2015

Et pourtant, c'est véridique...

Écrit par : christophe | 13/10/2015

J'ai lu!
Tu peux faire un livre "le train me voit arriver de loin"!

Écrit par : martine | 22/11/2015

Oui, j'aurais sûrement du succès!

Écrit par : christophe | 23/11/2015

Les commentaires sont fermés.