Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03/05/2017

Nuit

nuit.jpgJ'ai adoré les livres précédents de Bernard Minier. Glacé, Le cercle, N'éteins pas la lumière, Une putain d'histoire.

Du coup, quelle déception fut ma lecture de ce nouvel épisode de son commissaire fétiche, Servaz. L'intrigue est tarabiscotée ( quand on a fini, on se dit tout ça pour ça. C'est tellement compliqué que ça a du mal à passer.)

Bernard Minier jalonne également son roman de tout un tas de statistiques dont le lecteur n'a que faire (si ça m'intéresse, j'irai sur Wikipédia). Ainsi, page29, 34% des meurtriers ne sont pas au chômage, 89 % sont des hommes et 46 % sont sous l'influence de l'alcool au moment des faits. Page 89, Toulouse accueille 19000 nouveaux habitants chaque année, elle possède 95789 étudiants, 12000 chercheurs etc. Et c'est comme ça tout au long de l'enquête.

Certains passages du livre font penser à du remplissage, comme celui où Servaz retourne sur les lieux où se trouvait l'institut de Glacé. Ca n'apporte rien et c'est le cas d'autres moments. Pareil pour les deux trois scènes de sexe qui sont décrites. Elles ne sont pas vraiment nécessaires.

La trame elle-même est différente des autres tomes, où le roman se  focalisait sur l'enquête, d'une façon un peu linéaire. Ici, on découvre et on suit des personnages dont on ne sait pas vraiment quel sera leur rôle et pour ma part, ça a nui au suspense.

Mon conseil, si vous ne l'avez pas encore acheté: attendez la version poche ou empruntez-le en bibliothèque.

Mon espoir: que le prochain "Minier" sera à la hauteur du 1er tome.

Les commentaires sont fermés.